Sport gabonais : un potentiel ignoré, un espoir pour 2025
En ce début d’année 2025, le sport gabonais, riche en potentiel, attend toujours l’attention nécessaire pour devenir un véritable moteur de développement durable.
En ce début d’année 2025, le sport gabonais, riche en potentiel, attend toujours l’attention nécessaire pour devenir un véritable moteur de développement durable.
Reconnue mondialement comme une industrie capable de créer des emplois, de promouvoir l’inclusion sociale et de dynamiser l’économie, l’activité sportive reste sous-estimée au Gabon. Pourtant, elle offre une large gamme d’opportunités professionnelles – gestionnaires, entraîneurs, arbitres, techniciens – pouvant significativement réduire le chômage, notamment chez les jeunes.
Des inégalités flagrantes dans le paysage sportif
Le sport national souffre de disparités criantes. Les 23 fédérations et 3 ligues nationales (LINAFFEM, LINEPH et LINAB), chargées d’organiser les compétitions locales, peinent à fonctionner faute de subventions suffisantes. À l’opposé, la Ligue nationale de football professionnel (LINAFP) bénéficie d’un budget conséquent de 2,65 milliards de francs CFA pour financer le National-Foot 1 et 2. Cette disparité illustre une gestion déséquilibrée, où une partie de la jeunesse est privilégiée au détriment des autres disciplines sportives. Pourquoi une telle politique de « deux poids, deux mesures » ?
Un manque de vision pour les compétitions locales
L’État semble accorder la priorité aux sorties internationales des équipes nationales, particulièrement celle de football, souvent au détriment des compétitions locales. Une incohérence flagrante, car sans un vivier solide de talents préparés dans des tournois domestiques de qualité, les performances à l’international risquent de stagner. Cette contradiction met en évidence l’absence d’une stratégie cohérente pour le développement du sport au Gabon.
2025 : l’année du changement ?
Pourtant, une voie est possible. En investissant équitablement dans toutes les disciplines sportives, en renforçant les ligues nationales de handball, de basketball ou de football féminin, l’État pourrait non seulement redynamiser le secteur, mais aussi créer des emplois et répondre aux aspirations de la jeunesse gabonaise.
Le défi est désormais entre les mains du Dr André Jacques Augand, ministre de la Jeunesse et des Sports. Si 2024 a été marquée par l’immobilisme, 2025 doit devenir l’année du renouveau pour le sport gabonais. Une gestion inclusive et visionnaire pourrait faire de cette année celle de tous les espoirs pour le développement harmonieux du sport au Gabon.
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