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L’atmosphère se cristalise à l’approche des élections à la Fédération Gabonaise de Basketball (FEGABAB), prévue le 11 janvier prochain, qui oppose l’ancien international 1er pensionnaire gabonais de la NBA au président sortant Wilfried Asseko dont le mandat semble être entaché de scandales financiers dont la presse nationale fait des choux gras. Des pratiques douteuses et anti-sportives se multiplient, au mépris des principes de justice et d’équité que prône le Sport informent à Gabonmatin des sources concordantes proches du dossier.

La nuit des longs couteaux a commencé dans la capitale gabonaise, plus singulièrement au sein de la Fédération Gabonaise de Basketball (FEGABAB) où le bureau sortant dirigé par le devenu traitement célèbre Président, Wilfried Asseko qui ne cesse de multiplier des frasques et des cous tordus. Son seul obits avec ses comparses semble l’attachement à la manne financière issue des subventions allouées à ce sport qui a fait la fierté nationale jadis. Décryptage.

UN RESEAU D’INFLUENCE TISSE DANS L’OMBRE

Depuis le début de la campagne, des accusations de corruption et de manipulation circulent. Des présidents de Ligues Provinciales, devenus de véritables relais électoraux, organisent des matchs de gala surtout pour démontrer publiquement leur loyauté, contre toute éthique sportive.

Certains clubs et associations, potentiels opposants du bureau sortant et considérés comme proches de l’ancien international, Stéphane Lasme, se voient purement et simplement exclus du collège électoral. Pire encore, des associations inactives depuis des années font subitement leur retour et se voient validées pour prendre part au vote, dans une tentative manifeste de manipulation électoralen et de la conservation du fauteuil à tout prix.

ACCUSATIONS GRAVES ET DANGEREUSES

Dans une démarche qui frôle l’irresponsabilité, la « Young Team » version Basketball, arrogante et prête à tout, n’hésite pas à tacler la candidature de l’ancien joueur de la NBA à la moindre occasion. Leur seul argument ? Quelques photos de Lasme aux côtés de hautes autorités, au cours des rencontres entreprises bien avant cette campagne électorale, dans le cadre des projets sportifs et culturels que « le fils du pays » souhaite entreprendre dans tout le pays.

Ces accusations sont graves. Pour rappel, loin d’être un simple candidat, Stéphane Lasme est avant tout une icône du basketball africain, mais aussi un entrepreneur engagé pour le développement du sport et de la jeunesse gabonaise.

TENTATIVE DE DIFFAMATION : LE COUP BAS DE TROP ?

Dernièrement, la campagne a pris une tournure encore plus sombre. Un article relayé par des médias qui semblent à la solde, s’en prend directement à Stéphane Lasme, insinuant que ce dernier serait inéligible en raison d’un contrôle antidopage positif survenu en 2016 lorsqu’il évoluait en Turquie.
Ce que le journaliste, auteur de cet article, omet volontairement de préciser, c’est que Lasme avait fait appel de cette suspension devant le tribunal de la FIBA en Suisse. Verdict ? Le tribunal avait tranché en sa faveur, jugeant la suspension injustifiée.

Non seulement Lasme avait repris sa carrière, mais il avait également obtenu réparation et le paiement des salaires perdus pendant la période de suspension. Les faits sont têtus : Stéphane Lasme avait été blanchi, mais il avait également poursuivi sa saison avec succès, remportant le championnat turc et décrochant le prestigieux titre de l’Euroligue la même année. Son retour triomphal avait été une démonstration éclatante de sa résilience et de son talent.

Selon des sources proches de Lasme, ses avocats n’excluent pas de poursuivre ce journal et ses auteurs pour diffamation, afin de rétablir la vérité et protéger l’image d’un homme qui a porté haut les couleurs du Gabon et qui est aujourd’hui engagé dans les affaires, en plus d’être un époux et un père modèle.

UNE STRATEGIE DE DIVERSION FACE A UN BILAN DESASTREUX

Pourquoi tant d’efforts pour discréditer un adversaire ? La réponse est simple : l’adversaire n’était pas attendu au bal de fin de saison et le capital sympathie de Stéphane Lasme fait peur. À cela s’ajoute sa vision qui permettrait de mettre un terme à la gestion « copain-coquin », aux sorties et organisations douteuses et mafieuses au détriment du joueur et de la balle orange.

Un média en ligne, AfrikMédia, a d’ailleurs récemment dénoncé cette gestion scabreuse. En attendant d’avoir les preuves du contraire être présentées à la face du monde, il faut recentrer le débat et penser DÉVELOPPEMENT. Pendant quatre ans, le basketball gabonais a stagné, voire reculé, tandis que les nations voisines avançaient à grands pas. Les résultats sportifs décevants et l’absence de développement structurel pèsent lourd dans la balance.

UN AVENIR A CONSTRUIRE, LOIN DES PRATIQUES DU PASSÉ

Alors que le Gabon traverse une période de transition républicaine, les dérives observées doivent interpeller. Le sport est un vecteur de fierté et de représentation nationale. Il ne peut être laissé aux mains de ceux qui voient dans les postes fédéraux des tremplins personnels.

Les gabonais méritent des fédérations exemplaires, portées par des valeurs de transparence, de mérite et de respect. Là jeunesse a besoin de rêver, de s’épanouir et de croire en demain. Il est temps de dénoncer ces pratiques, car comme l’a si bien dit un confrère : « Si ce n’est pas du vampire, qu’est-ce que c’est donc  ? »
Affaire à suivre !