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Le couperet est tombé ce mercredi. Dans une circulaire adressée aux confédérations, la FIFA a officiellement fixé la date de libération des joueurs pour la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2025 au 15 décembre. Une décision qui va à l’encontre du souhait des équipes qualifiées, qui plaidaient pour une mise à disposition dès le 8 décembre, et qui promet une préparation au pas de charge.

Une préparation réduite à la portion congrue

C’est une douche froide pour les sélectionneurs africains. Alors que les staffs techniques espéraient récupérer leurs internationaux dès le 8 décembre pour affiner leur préparation, la FIFA en a décidé autrement. Le Bureau du Conseil a arrêté la date du lundi 15 décembre 2025 comme début de la période de mise à disposition obligatoire.

Avec un match d’ouverture prévu le 21 décembre 2025 au Maroc, les équipes nationales ne disposeront donc que de six jours (voyages inclus) pour rassembler leurs troupes avant le coup d’envoi. L’instance mondiale justifie cette réduction de sept jours par une « application exceptionnelle du même principe que celui appliqué pour la Coupe du Monde de la FIFA 2022 », invoquant la nécessité de limiter l’impact sur les clubs européens en pleine saison.

Un calendrier dicté par l’Europe

La circulaire rappelle le contexte particulier de cette édition. Traditionnellement jouée en janvier-février, la CAN a été décalée à la période du 21 décembre 2025 au 18 janvier 2026 . Selon la FIFA et la CAF, ce glissement vise à « minimiser les conflits » avec le nouveau format de la Ligue des Champions et de la Ligue Europa de l’UEFA.

Cependant, cette « solidarité » envers le calendrier européen place les sélections africaines sous pression. Pour tenter d’apaiser les tensions, la FIFA encourage les associations membres et les clubs à « engager des discussions bilatérales de bonne foi » pour trouver des arrangements au cas par cas. En cas de litige persistant, la FIFA agira en tant que médiatrice, en tenant compte de l’historique et du calendrier des compétitions.

Clarification réglementaire pour le Mondial 2026

Enfin, la circulaire lève une ambiguïté juridique majeure. La FIFA a précisé que la règle stipulant qu’un club n’est pas obligé de libérer un joueur pour plus d’une compétition majeure par an ne s’appliquera pas dans ce cas précis.

Concrètement, les clubs ne pourront pas refuser de libérer un joueur pour la Coupe du Monde 2026 sous prétexte qu’il a participé à la CAN 2025 (qui chevauche sur 2026). Cette dérogation assure aux stars africaines la possibilité de défendre leurs couleurs sur les deux tableaux sans entrave administrative.