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Accompagné de son directeur de cette campagne, Tim Remanda a animé un café de presse à Libreville lundi pour présenter son futur programme de mandature à la tête de la Fédération gabonaise de basket-ball (Fegabab).

Apres avoir déposer sa candidature le 2 décembre pour la Fegabab, le candidat Tim Remanda qui obéit à sa programmation de campagne, a ouvert les portes de son QG à la presse nationale et internationale au cours d’un café de presse.

Occasion en or pour les journalistes de poser toutes les questions autour de sa candidature (l’homme, son équipe et son projet sportif). Sans langue de bois, l’ancien international accompagné de Dorland Bonango, son directeur de campagne et ancien président de la ligue de basketball de l’Estuaire, ont répondu aux préoccupations des journalistes.

D’entrée de jeu, Tim Remanda a obéit aux civilités d’usage et présenté les raisons de sa candidature : « Cette candidature est en préparation depuis 10 ans. On nous a reproché d’être trop jeunes pour assumer ce genre de responsabilités ». Quant à son projet sportif, il s’articule sur 4 axes : Formation- Autonomisation-Compétitivité –Engagement (FACE). Son projet sportif « FACE » obéit à sa vision RAB : le « Retour A la Base », autrement dit reprendre tout à zéro car le Gabon n’ayant pas d’enjeu avant 2024.

Pour Dorland Bonango, ancien et très remarqué président de la ligue mère (Ligue de l’Estuaire), c’était l’occasion d’officialiser son ralliement à la candidature du Cobra : « Je n’ai pas besoin d’être candidat pour aider le développement du basket. Son projet cadre avec ma vision du basketball et donc j’ai fait le choix de ne pas être candidat et rallier sa candidature », a déclaré le directeur de campagne qui reconnait le soutien indéfectible de son « grand » lors de ses 4 saisons passées à la tête de la Libabe.

Aux questions d’ordres juridico-administratives. Les conférenciers ont démontré la caducité des textes utilisés actuellement par la Fégabab avant de dresser la genèse de l’assemblée générale dite extraordinaire de 2018 qui n’a obéît à aucune ligne des textes en vigueur de 2015 retenus par le Président Yvon Medoua Nzé. Dans ce contexte, plus de 60% des membres du véritable collège électoral sont écartées. Une situation qui appelle l’arbitrage de la tutelle avant tout éventuel recours. « La tutelle ne s’est pas encore prononcée sur la question des statuts. Nous attendons que le ministère donne la conduite à tenir », a craché le Cobra.

Rappelons que l’élection du président de la fédération gabonaise de basketball est fixée au samedi 19 décembre 2020.