Présidentielle 2023 : 19 candidats retenus par le CGE pour le scrutin du 26 août
Le Centre gabonais des élections (CGE) a rendu publique, dimanche soir, la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 26 août prochain au Gabon. Sur les 27 candidatures déposées, 8 ont été rejetées et 19 retenues, dont 2 femmes et 17 hommes.
Le Centre gabonais des élections (CGE) a rendu publique, dimanche soir, la liste des candidats retenus pour l’élection présidentielle du 26 août prochain au Gabon. Sur les 27 candidatures déposées, 8 ont été rejetées et 19 retenues, dont 2 femmes et 17 hommes.
Parmi les poids lourds de l’opposition dans cette liste définitive, figure Hugues Alexandre Barro Chambrier, 64 ans. Ancien membre du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir), il a été plusieurs fois ministre. Il a occupé le poste de ministre des Mines, du pétrole et des hydrocarbures sous Ali Bongo. Il participe à la présidentielle au nom du Rassemblement pour la partie et la modernité (RPM).
Parmi les noms connus des Gabonais, figurent, également, l’ancien vice-président Pierre Claver Maganga Moussavou, 71 ans du Parti social-démocrate, l’ancien Premier ministre Raymond Ndong Sima, 68 ans, candidat indépendant, Victoire Lasseni Duboze, 56 ans, ancienne présidente de la branche féminine du PDG et qui a été investie par l’Union des alliances pour une nouvelle Afrique (Uana), Paulette Missambo, ancienne ministre d’État et député représentant l’Union nationale et Albert Ondo Ossa, 69 ans, ancien ministre de l’Enseignement supérieur d’Omar Bongo.
Figurent également, sur la liste, Mike Steeve Dave Jocktane, Jean Delor Biyogue Bi Ntougou, Gérard Ella Nguema Mitoghe, Jean Romain Fanguinoveny, Thérence Gnembou Moutsona, Axel Stophène Ibinga Ibinga, Joachim Mbatchi Pambo, Abel Mbombe Nzondou, Jean Victor Mouanga Mbadinga, Emmanuel Mve Mba, Thierry Yvon Michel N’goma et Gervais Oniane.
L’élection présidentielle de 2023 intervient après le scrutin controversé de 2016 qui avait abouti à la réélection d’Ali Bongo et plongé le Gabon dans une grave crise post-électorale meurtrière. Le pouvoir avait dû organiser un dialogue national en 2017 et d’importantes réformes constitutionnelles y avaient été adoptées.
Le 13 juillet dernier, la modification de la loi électorale à 6 semaines des élections a ravivé les inquiétudes de l’opposition et de la société civile. Celles-ci contestent la mesure instaurant 2 représentants du pouvoir dans les bureaux de vote, deux de l’opposition et un pour les indépendants.
Le scrutin présidentiel du 26 août prochain sera couplé à l’élection des députés, conseillers départementaux et municipaux. Pour cette fois, la société civile et l’opposition annoncent la formation de 4000 observateurs qui seront déployés pour superviser le scrutin sur l’ensemble du territoire gabonais.
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